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Accueil en milieu Maraîcher

Accueil en milieu Maraîcher
  • Création d'un espace d'accueil en milieu agricole, de l'idée à la naissance (on l'espère) de notre projet, et de son évolution... Suivez notre parcours, nos embuches, nos bifurcations, et échangeons... Conseils, tuyaux, ressentis, envies...
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22 juin 2010

Formation en apprentissage, ou pas...

Je contacte l'organisme de formation de ma région. J'ai donc 2 possibilités. En apprentissage en 2 ans, ou en formation adulte en 1 an.
Après étude de mon dossier, ils trouvent plus pertinent que je participe à la formation adulte. En apprentissage la moyenne d'age est de 16 ans, et trouver un maître d'apprentissage en étant une fille et de 24 ans est difficile.
Je leur explique que sans aide du CR, la formation en 1 an m'est impossible. En leur expliquant ma situation, ils me conseillent de joindre Pôle Emploi. Ce sont eux qui gèrent les dossiers de formation. D'après j'y aurai droit. Ma conseillère se serait-elle trompée???

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7 juin 2010

Je continue quand même.

Entre temps, je contacte l'organisme de formation pour le BPREA. Ayant moins de 26 ans, il est possible pour moi d'effectuer cette formation en apprentissage. Pour le coup, la formation dure 2 ans, et il me faut trouver un maître d'apprentissage. Je ne perds pas espoir, et me dit que ça peut être une solution. Moins simple certes, mais je me raccroche à l'idée que sans formation je ne pourrais rien faire. Et celle-ci me permettra également de rencontrer des gens et étoffer mon projet. Cela me laissera le temps de voir venir, et de monter les choses sereinement. Et qui dit apprentissage, dit revenus...

En suivant les conseils de Corinne, j'appelle la Fédé des AMAP de ma région.
Une fois de plus j'explique mon projet qui ne semble pas incohérent! La dame au bout du fil acquiesce, approuve presque et me donne ma démarche à suivre.
Je lui avoue être complètement paumée. Je ne sais par où commencer. Je lui parle de mes formations, elle confirme l'importance d'en faire une.
Puis, elle me dit de contacter d'autres structures qui auraient le même projet que moi. Voir ce qui se fait. Elle me donne une adresse située à 2h30 de chez moi. Peut-être, quand j'aurai le temps, pourrais-je avoir l'opportunité de m'y rendre.
Elle me parle de l'association terres de liens et de son représentant dans ma région, l'association Bio de ma région également, l'ADASEA, La chambre de l'agriculture. Tout ces noms pourraient m'aider à l'installation et à l'élaboration de mon projet.
Enfin, elle me parle du Conseil Régional qui aide à l'installation, mais évidemment, nous en sommes encore loin...

3 juin 2010

1ers doutes.

Ayant moins de 25 ans, je prends rendez-vous avec ma conseillère de la Mission Locale. Elle, me dis-je, pourra m'aider à monter un dossier pour pouvoir faire une formation. J'ai déjà ciblé pas mal de choses afin de l'aider à déblayer le terrain. Certes, mon profil est un peu atypique mais tout se tient, et ma motivation est grande.

En gros, je suis éducatrice spécialisée depuis 1an, et vient de valider tous les UC d'un DEJEPS que je peux donc achever et valoriser. Soucis, cette formation s'arrête en novembre. La rentrée pour effectuer un BPREA (Brevet Professionel de Responsable d'Exploitation Agricole) a lieu mi septembre et coûte env. 8000 euros.

Il me faut donc une aide de la région pour financer cette formation et prétendre à une indemnité mensuelle.

Ma conseillère est catégorique : "C'est impossible"

Elle m'assure que je ne peux bénéficier d'aide car je viens de finir une formation déjà, et que je ne serai pas prioritaire pour une aide du CR. Ayant obtenu 2 diplômes professionnalisant je n'aurai rien de la part du CR. (j'ajoute en passant que le DEJEPS a été financé par moi même sans aide de la région).

De plus, elle me répète à plusieurs reprises que tout cela n'est pas logique, et que la logique serait de faire un partenariat avec un producteur déjà en place afin de faire valoir mes diplômes et mes compétences.

Certes, cela est aussi une idée. Mais ce n'est pas ce que je veux. Moi je veux gérer, je veux élaborer, et faire moi même. Mettre mes mains dans la terre et faire ce que j'ai envie. C'est bien cela qui me pousse à aller dans cette voie. Ne plus être dépendante d'une structure, ne plus me décarcasser dans une institution sans retour. Ne plus me battre pour les autres, mais pour moi même. Trouver un partenaire est peut être ce qui semble le plus sage, mais cette idée ne me réjouie qu'à moitié. Trop de paramètres, et trop de concessions éventuelles me laissent pantoise.

Dépitée, je sors de cet entretien avec 2 rendez-vous pour que l'on étudie mon CV avec ma conseillère.

J'appelle Corinne, qui, étant en vacances, me propose de venir chez elle la semaine suivante.

Après tout ça, j'ai un goût amer dans la bouche. Outre le fait qu'elle ait complètement cassé mon énergie (juste pour la journée, je vous rassure), je sens que finalement, ce qui dérangeait vraiment ma conseillère c'est que je ne rentre dans aucune case. Avec un diplôme d'éduc, je n'ai pas à me plaindre, et ni à aller voir ailleurs. Pourquoi se prendre la tête alors que je peux bosser tout de suite hein? Oui mais moi, ce n'est absolument pas ce que j'envisage!!

J'appelle mon amie qui me rassure. Je la remercierai d'ailleurs jamais assez de sa persévérance et de son soutien...

Donc voila. Sans aide de la région, cette formation m'est impossible. Que faire?

22 mai 2010

La Rencontre.

Place du marché.
Les commerçants remballent et remplissent leur camion de caisses vides et d'étals dévastés. La matinée a été bonne, le soleil ayant aidé les clients à dépenser leur argent en légume de l'été, de viandes à griller au barbecue etc...
Nous avançons parmi ce festival de rangement, et apercevons Corinne au prise avec le camion de son ami boucher. Elle vient de ranger son matos, garer son camion fin prêt à partir, et il faut vite continuer à remballer, elle est pressée! Elle me regarde, on se présente, et aussitôt j'apprends à plier les petites bannes du camion du boucher itinérant. Lorsqu'elle a enfin fini de ce côté, nous nous dirigeons vers le café le plus proche.
"Alors, expliquez moi les filles!"
J'ai la pression! C'est la première fois que je dois expliquer clairement les idées qui me trottent dans la tête depuis un petit mois maintenant. Elle semble comprendre la démarche, et s'attarde en toute logique à la partie agriculture. Elle acquiesce notre positionnement. Créer une AMAP est un moyen sûr et efficace de gagner un peu d'argent pour pouvoir l'investir ensuite dans ce que je souhaite faire.
Elle me donne plusieurs noms, sigles, dont j'ignore la signification. Voyant ma mine interrogatrice, elle m'explique rapidement quelques notions. Mais semble vraiment pressée. Elle me donne quand même quelques contacts, notamment des noms à la Fédération des AMAP de la région, un autre maraîcher du coin, des noms à la chambre de l'agriculture de ma ville, m'invite à me renseigner auprès d'un organisme de formation. Démarrer sans formation n'est vraiment pas une bonne idée. Il vaut mieux retarder de quelques mois les démarches, mais commencer avec de réelles compétences afin d'éviter les grosses bourdes et de la perte d'énergie.
Enfin, elle nous donne son adresse, et nous invite d'ici quelques semaines lorsqu'elle sera plus disponible à aller visiter son exploitation.
Sur ces quelques paroles échangées, j'en ai plein la tête. La première chose qui m'interpelle quand même, c'est qu'à aucun moment elle n'a mis en doute mes propos. Je craignais des réflexion du genre "mais avec votre profil et votre absence de connaissances, vous allez au casse-pipe!" (je suis éducatrice spécialisée de formation et mon amie future graphiste), "vous n'y arriverez jamais" ou bien, "votre idée est dépassée, et n'intéressera personne...". Et au final, rien de tout ça n'est arrivé. Cela m'a boosté comme jamais!
Je repars avec le sourire... Et l'envie d'avancer.

20 mai 2010

Recherches de contacts.

Malgré un emploi du temps chargé, je continue dans mes démarches. Avant de pouvoir accueillir des groupes, il faut pouvoir manger, et vivre. Le temps de me faire connaître, je ne peux pas me lancer sans garde fous. Donc, il faudrait pouvoir vivre de mes cultures. Je prends connaissance des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne). Le concept me plait, et offre des garanties non négligeables pour le producteur.
Mais que faut-il pour devenir producteur?
Quel statut pour ce genre de projet? Associatif? Entreprise? Scop?
Sur quel terrain?
Nous nous voyons mon amie et moi-même acheter une ferme, avec un terrain conséquent et tout faire de chez nous. Nous nous renseignons sur les prix, qui sont exorbitants évidemment, et qui nécessiteraient un emprunt sur au moins 30 ans au vu de nos revenus qui sont à l'heure actuelle quasi-nuls...
Je sillonne entre les sites internet, et découvre celui d'une AMAP situé dans ma ville. Quelques photos, le discours me plait, j'envoie un petit mail demandant une rencontre avec la productrice de cette AMAP.
Elle me répond quelques jours plus tard. Me donnant son numéro de téléphone pour que je puisse la contacter et définir avec elle d'un rendez-vous.
Je suis ravie, mais à la fois tendue... Ce sera la première fois que j'expliquerai notre projet à quelqu'un d'autres....
Le lendemain, je la rappelle. et nous convenons de nous voir un samedi vers 13h. Place du marcher, elle aura un peu de temps à m'accorder.

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26 mars 2010

Quand une idée germa...

Un jour, j'entends à la télévision lors d'une émission, parler une femme, animatrice d'ateliers dans un jardin auprès d'un groupe d'enfants. Mon regard se pose sur la simplicité qu'elle a à évoquer ce qu'elle fait, le plaisir qu'elle prend. Je vois aussi le message porté auprès des publics accueillis. Tous affairés avec outils en tous genres, blouses et tabliers, les mains dans la terre et le sourire aux lèvres, je vois ces enfants planter, questionner et prendre conscience de la magie de voir les légumes et les fleurs pousser sans pesticide ni engrais.
En quelques minutes, me voilà à pianoter sur mon clavier d'ordinateur à chercher plus d'infos sur ce genre de pratique. Déjà, comment le définir... Jardin pédagogique, ferme pédagogique?
Et puis de fil en aiguille, je commence à y réfléchir plus sérieusement, je décline plusieurs possibilités... Accueillir des groupes d'enfants, mais aussi de personnes fragilisées, porteuses de handicaps, et puis pourquoi pas embaucher des personnes qui ont des difficultés à s'insérer professionnellement? Et puis embaucher des animateurs qualifiés pour faire des ateliers auprès des groupes, et des éducateurs pour les personnes plus en difficultés? ...
Tout se bousculait dans ma tête, J'AI ENVIE DE FAIRE CA!!

Mais... Par ou commencer?

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